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Loire à pieds : étape 1, l'estuaire : des carrelets à perte de vue

  • Photo du rédacteur: Didier Guénin
    Didier Guénin
  • 19 mars 2022
  • 1 min de lecture

Le temps est ensoleillé, et la marée basse découvre les jambes longilignes des carrelets qui ressemblent à de grands insectes marins aux mille pattes de bois et dont la tête en forme de cahute serait surmontée d'un étrange filet carré. Le spectacle est magnifique. Certains carrelets plus anciens semblent dans leur extrême fragilité comme des ponts suspendus brinquebalant entre terre et mer. D'autres, plus vieux encore, s'allongent épaves révélées par le reflux, chemins de bois tronqués, colonisés par les algues et les moules. Des carrelets à perte de vue le long de la rive sud.


Rive nord répondent les cheminées et les silos du complexe industriel pétrochimique. Face à face saisissant entre nature mêlée de la présence ancestrale de l'homme rive gauche et domination mécaniste polluante rive droite.

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