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Chaumont sur Loire

  • Photo du rédacteur: Didier Guénin
    Didier Guénin
  • 1 nov. 2020
  • 1 min de lecture

Dominant la vallée, le château de Chaumont sur Loire, avec ses massives tours d’angles, ses mâchicoulis et son pont-levis, constitue l’avant-garde défensive de Blois, fermant l’accès aux assauts des Comtes d’Anjou et surtout au plus terrible d’entre eux Foulques Nerra.


Chaumont a des allures de forteresse médiévale, revisitée par sa reconstruction à

la fin du XVe quand l’Occident basculait vers la Renaissance après avoir découvert les Amériques.


Ce château me plaît pour ce qu’il porte en germe la vengeance subtile d’une femme, Catherine de Médicis, bafouée par son volage de mari Henri II. Celui-ci eut la mauvaise idée de mourir en tournoi lors du mariage de sa soeur, une lance fichée dans l’oeil qu’Ambroise Paré, malgré plusieurs essais préalables sur des condamnés, ne réussit pas à opérer. Cet

accident terrible fit de Catherine de Médicis la régente de France, avant que l’histoire tragique de ses fils François, Charles et Henri n’en fasse la mère de trois rois de France. Sitôt son époux décédé Catherine, en position de force vis-à-vis de sa rivale Diane de Poitiers, maîtresse attitrée du roi, se vengea avec une rare et perfide élégance, se contentant d’échanger le château de Chenonceau, propriété de Diane, avec Chaumont qu’elle détenait alors.

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